Notre Charte

cascadeNos valeurs fondatrices

Voici les valeurs à la base de l’action de chacun des membres de Crescendo

Nous promouvons un Tai Ji Quan de grande qualité, sans compromis, dans la plus pure lignée du style Yang traditionnel. Nous oeuvrons chaque jour à perfectionner notre connaissance.
Par l’enseignement du Tai Ji Quan (Tai Chi Chuan), du Qi Gong (chi kung) et de la méditation, nous souhaitons faire partager au plus grand nombre ce merveilleux outil de développement, d’éveil à la sensibilité et de prise en charge personnelle, en toute indépendance philosophique et religieuse.

white3Notre action s’inscrit dans un courant de valeurs de fond respectueuses du développement global et harmonieux de l’Etre Humain. Nous sommes persuadés de la nécessité d’aider l’homme d’aujourd’hui à retrouver le chemin de son étroite interdépendance avec la nature, par le biais d’un travail sur lui-même, laissé à son libre arbitre.

 

Il y a beaucoup d’égo dans le monde des arts-martiaux et le Tai Chi n’y échappe pas…

Ce sentiment que « je sais et toi tu ne sais pas », ce règne du savoir absolu dont seul le professeur ou le maître est dépositaire est complètement faux et éloigne ceux qui y souscrivent du véritable objectif de notre art. C’est la culture de la souffrance et de la transpiration.

A la place de cela, je privilégie la culture de la ténacité et du dépassement de soi.

Je me considère comme un élève qui continue à apprendre et mes élèves sont mes condisciples. Je leur apporte mes connaissances et ils m’apportent les leur, ainsi que leurs questions qui me font réfléchir et parfois remettre en question ce que j’ai appris.

Au cours, les élèves s’aident les uns les autres en ayant conscience qu’ils grandissent ensemble. Aucun élève n’a plus de valeur qu’un autre et tous sont au service de chacun d’entre-nous.

Si nous prenons un peu de hauteur, analysons pourquoi nous pratiquons le Tai Chi… Il y a trois raisons principales :
• la santé
• l’art-martial
• la spiritualité

Si vous n’avez pas de coeur, c’est à dire d’amour pour qui vous êtes, pour vos proches, votre métier et puis par extension, pour toute chose vivante, vous diminuez vos chances d’être en bonne santé. C’est notamment quand on se coupe de l’Amour que nous créons les maladies.

Quelle est la définition d’un art-martial ? Pour moi, c’est l’art de combattre ses « dragons intérieurs », comme le disait Bruce Lee, c’est à dire de vaincre nos propres peurs. Seul l’amour a cette capacité. Ou encore selon Morihei Ueshiba « La Voie du Guerrier est d’arrêter les troubles avant qu’il ne commencent. Elle consiste à vaincre les adversaires spirituellement, en leur faisant réaliser le folie de leur action. La Voie du Guerrier est d’établir l’Harmonie ». Cela revient à dire : éviter le combat, entrer en unité avec l’autre. Seul l’amour en est capable.

La spiritualité est l’art de s’ouvrir à une plus haute vibration, que l’on appelle immatérielle. C’est la reliance à un Tout, plus grand que nous. Ultimement, la spiritualité mène à l’amour pur, à l’unité. Cet état d’unité et d’amour, nous garde de la dualité qui est source de haine, jalousie et peurs.

 

Peut-on être efficace en combat quand est dans son coeur ? Oui, absolument. Maître Yang Cheng Fu, le plus célèbre de sa famille car c’est lui qui a ouvert la pratique du Tai Chi au grand public, avait dit à son grand-père lorsqu’il était bébé, qu’il allait défier 10 000 hommes avec une telle puissance que celle que le Tai Chi Chuan apporte. Ce dernier lui avait répondu qu’il n’avait rien compris et que l’objectif principal de notre art était de rendre la santé à tous les citoyens, de façon à ce qu’ils n’aient plus besoin de se battre pour manger. C’est une voie de l’amour et de l’unité.

Je voudrais que mon école soit celle du Tai Chi du coeur. Un Tai Chi Chuan complet qui vous apportera une pleine santé et une joie de vivre, en vous éloignant des chemins dualistes et des gens agressifs. Et si un jour, une altercation devait arriver, vous seriez tellement supérieur dans le combat que vous pourriez mener la danse tel un adulte qui remet à sa place un petit enfant venu lui donner des coups de pieds : avec douceur et fermeté, confiance et Amour.

Dans notre école, nous sommes comme une grande famille qui cherche sur la voie du Tai Chi.

Chaque membre de la famille apporte ce qu’il peut à la communauté et chaque idée, chaque théorie est appliquée et testée ensemble. C’est comme les pieds d’une pieuvre dont chaque cellule est intelligente et au service de l’ensemble. On ne peut lui arracher de pied sans altérer l’animal et chaque pied a son propre cerveau au service de la pieuvre toute entière.

Les professeurs sont au service des élèves qui, à leur tour, posent les questions qui font évoluer, partagent ce qu’ils ont vu, ce qu’ils ressentent et ce qu’ils ont compris du monde des arts martiaux et par extension, de l’Univers.

Telle la pieuvre, l’école n’est pas renfermée sur elle-même mais est en relation constante avec son environnement. La nourriture est au dehors et la digestion et l’assimilation sont intérieures.

La recherche d’évolution est globale et partagée. Elle est tournée vers l’extérieur et vers l’intérieur en même temps.

Le plus ancien donne la couleur et l’orientation de la recherche, il donne les valeurs globales qui font que cette école est celle-ci et non un autre.

Chaque pied fait partie intégrante de l’ensemble. Il ne peut en être autrement. Chaque intelligence individuelle contribue à celle de l’école par des aspects parfois inattendus, mais sans jamais être séparée de l’ensemble.

Tel un parent qui rapporte de quoi manger aux enfants, la recherche ne peut être égoïste car il s’agit de nourrir toute la famille. Et comme par miracle, partager les fruits rapporte plus que leur somme.

A tout moment, vous pouvez décider de faire partie de la famille ou d’en sortir mais son fonctionnement ne peut être altéré car il définit qui nous sommes, ensemble.

 

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