Tai Ji Quan 太極拳

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Introduction

D’origine chinoise, le Tai Ji Quan (taichi chuan) est un art martial accessible à tous (adultes, enfants), non-violent, sans grade ni compétition qui est transmis de maître à disciple depuis des siècles. Sa pratique régulière sera bénéfique pour votre santé, amenant un équilibre à tous les niveaux.

On trouve différents styles de taï chi chuan, correspondant chacun à une lignée familiale, chaque style pouvant s’exprimer à travers de nombreux exercices.

Le premier exercice est une succession de mouvements précis « la forme » qui sont des actions de combat à main nue, effectués seul, au rythme lent et régulier d’une respiration profonde. Il sera complété par d’autres formes, à deux (le Tui Shu) ou avec une arme (épée, sabre, bâton), des mouvements de respiration Taoïstes et par la pratique de Qi Gong.

« La Voie du Guerrier est d’arrêter les troubles avant qu’ils ne commencent.
Elle consiste à vaincre les adversaires spirituellement, en leur faisant réaliser la folie de leur action.
La Voie du Guerrier est d’établir l’Harmonie. »
Morihei Ueshiba

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Cours:

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Contenu du cours

Yielding: « céder »

C’est une manière d’apprendre à couler le Qi sur une poussée. Autrement dit, de transformer une énergie horizontale en énergie verticale. C’est fun et un excellent outil pour apprendre à coule le Qi en toute circonstance.

La poussée des mains

(Poussée des mains dynamique, Tuishou, Da Loï, Sanshou) à deux est très ludique et enrichissante. Elle permet d’éprouver, de mieux comprendre et d’appliquer les mouvements de la forme dans leur aspect énergétique et martial.

Fa Jing

Littéralement: « exprimer l’énergie », « expanser la force subtile ». Ces exercices servent à exprimer la puissance du taichi en l’envoyant à travers le partenaire. C’est à la fois une pratique de santé et un outil martial.

  • Fa Jing à un bras
  • A deux bras
  • Fa Jing pendant la poussée des mains (niveau avancé)

deco_taichi_group_sLa pratique de la forme

Nous enseignons la forme longue des 108 mouvements du style Yang traditionnel très proche de celle du Grand Maître Yang Chen Fu. La pratique de l’enchaînement, ou Forme, en solo ou en groupe, est fondamentale. Elle est la base de tout travail ultérieur et convient à la majorité des pratiquants par ses relations avec la relaxation, la santé et la méditation.

L’apprentissage de la forme se fait uniquement sous forme de stage de un ou deux jours et elle est répétée tous ensemble en fin de chaque cours.

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stage0801-(26)sabre_mLe maniement des armes

Epée, sabre, éventail, bâton, perche… sont des prolongements du corps, des outils dont la maîtrise favorise la réalisation de soi. Le sabre permet un travail plus rapide afin de travailler le corps, l’esprit et l’énergie différemment de la forme à mains nues.

« Il y a équivalence entre la masse et l’énergie.
Nous sommes toujours et partout en présence de phénomènes énergétiques,
en ce sens que la matière est une organisation particulière de l’énergie.
Le corps n’est pas quelque chose de différent de la pensée, pas plus que l’émotion. »
Albert Einstein

Témoignage:

« Depuis un mois j’exécute chaque matin la première partie de la forme, et cette semaine, après une pratique plus intensive seul, mais aussi avec toi mercredi et avec Anne jeudi, je commence à ressentir des effets sans précédent, comme la sensation d’un corps très relâché, alors que je suis plutôt nerveux d’habitude, une sorte de paix intérieure, une lenteur qui me donne l’impression d’une grande stabilité et la sensation de prendre ma place dans les différents espaces que j’occupe : couloirs, salles de classe…

Je ressens une façon nouvelle d’être face aux autres. Sans être parano, je suis habituellement toujours sur le qui vive en tant que prof, et j’ai tendance à réagir vivement, ça permet d’obtenir le silence, par exemple, mais j’ai la sensation de m’en prendre aussi plein la figure, ça me coûte en énergie et je n’évite pas l’agressivité exprimée ou sourde.

Vendredi, j’avais l’impression qu’entre les autres et moi, il y avait un épais nuage de tranquillité. Il est vrai que cela ne règle pas tout, mais j’ai remarqué que j’étais tellement assis à l’intérieur de moi-même qu’en face de moi les autres perdaient leur agressivité ou en tous cas, qu’elle ne me touchait pas.

C’est une expérience toute nouvelle et fragile car si je me sens le corps plus droit, l’esprit plus paisible, je me sens aussi comme une grande enveloppe vide. Je dois dire que je suis particulièrement fatigué : nouvel environnement professionnel, manque de sommeil.

Pour en revenir au Tai chi, ça fait longtemps que nous nous connaissons et je dois reconnaître que j’ai eu un peu de mal à me rendre compte à quel point c’est une chance de pouvoir étudier avec toi. Je voudrais te dire que j’ai longtemps été gêné par l’aspect mercantile, le côté business du Tai chi, que je déplore toujours d’ailleurs. Tu n’es pas visé en particulier, c’est le système qui m’excède. Tu vas me répondre: il faut bien vivre de son art… pas faux. Passons ! Avec toi le Tai chi n’est pas une activité, mais conserve un caractère spirituel, voilà ce que je n’ai pas trouvé ailleurs.

C’est très important pour moi que ce soit toi qui enseignes et non un de tes élèves. Après avoir découvert d’autres façons de faire, je considère désormais que ta manière de travailler me semble de plus en plus pertinente et complète ; en tous cas adaptée à ce que je recherche. J’ai le sentiment que le Tai chi est en train de me travailler, je ne sais pas comment j’en sortirai, mais je fonde de grands espoirs sur cette aventure et je te remercie de m’aider à la vivre. »

Arval DH